Les violences physiques faites contre les filles mineures on en parle encore dans la province du Sud-Kivu. Le cas le plus récent est celui commis sur avenue Itudu au quartier Mulambula en commune de Bagira à Bukavu à l’endroit d’une jeune fille âgée de 12ans.

Recrutée pour faire des travaux ménagers, Shukuru LWABAGUMA parce que c’est bien d’elle qu’il s’agit, a été copieusement tabassée par sa patronne jusqu’à en finir aux installations sanitaires.

A en croire la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) qui nous livre l’information et à laquelle la victime convalescente s’est confiée, la scène s’est produite ce mardi 12 Avril 2022.

Tout part d’une accusation non prouvée de la femme à l’égard de la mineure d’avoir volé dix mille francs congolais(5$). Niant ne l’avoir pas fait, la femme n’a pas cru. Au lieu de fouiller partout dans la maison dans l’espoir de retrouver la somme, celle-ci a brutalement pris cette élève de l’école primaire Lubiri à Ibinja vers une pièce isolée de la maison. Elle l’a déshabillée, ligotée en lui administrant des coups incalculables.

Cette maman est allée jusqu’à chauffer le couteau à vif feu et l’utiliser pour menacer de brûler la victime si elle ne rend pas le montant estimé volé.

Occasionnant un réel bruit en exécutant ses actes indignes, ses voisins ont été alertés. Ces derniers se sont rendus au lieu du forfait mais ont, contre toute attente rencontré la victime en état d’inconscience.

Ces habitants ont alerté la police pour que cette femme réponde de ses actes. Celle-ci a été conduite à la police sous commissariat de kalengera où son cas est suivi.

Entre temps l’enfant victime et ressortissante de Birava reste internée au centre de santé Muponyi Mwema pour des soins nécessaires, indique Wilfried HABAMUNGU porte parole provincial adjoint de la NDSCI au Sud-Kivu dans sa déclaration.

En réaction Uwezo Afrika Initiative, une organisation de défense des droits de l’homme se dit tout simplement consternée qu’au 21ème siècle cela demeure possible.

Pour Douce NAMWEZI directrice de cette structure, il importe que les bourreaux de ces genres d’actes soient arrêtés et jugés pour servir d’exemples aux autres et limiter considérablement ces cas des violences.

Il revient également aux organisations ayant cette cible dans leurs actions de multiplier les efforts de sensibilisation de toutes les parties prenantes pour que ces violences physiques et de tout genre d’ailleurs cessent réellement.

“En ce qui concerne mon organisation, nous menons des activités de sensibilisation des jeunes afin qu’ils connaissent leurs droits et comment les revendiquer. Si les cas des violations des droits de l’homme sont signalés, nous travaillons conjointement avec différentes coalitions et plateformes afin que les victimes obtiennent gain de cause auprès des instances habilitées.” Explique NAMWEZI.

Noter que la famille de la victime Shukuru se dit également déterminée à poursuivre des actions pour que leur enfant soit remise dans ses droits.

Avec jambordc.info